Le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba, est mécontent de la procédure de nomination des bourgmestres des communes. Et il l’a fait savoir à haute voix, en s’opposant à l’ordonnance présidentielle y afférente.
Sa réaction, relayée largement par la presse kinoise, est un véritable camouflet pour le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

La tension est palpable entre l’hôtel de ville de Kinshasa et le ministère national de l’intérieur. Le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo, est accusé par le vice-gouverneur de Kinshasa de n’avoir pas consulté l’autorité provinciale avant de soumettre au président de la République la liste des bourgmestres pour la nomination.

« C’est regrettable que les choses se passent de cette manière. Le ministère de l’intérieur qui est notre ministère de tutelle, ne nous a pas consultés, le gouverneur et moi, pour ces nominations. Nous n’étions pas conviés à ces réunions. Or, selon la procédure, c’est vers nous qu’il devait se tourner pour avoir nos avis », a regretté Gérard Mulumba, sur des propos publiés par Forum des As.

Convaincu que le vice-premier ministre de l’intérieur a « induit le président de la République en erreur», le vice-gouverneur de Kinshasa a annoncé que « nous ne pouvons cautionner cela.»

De son point de vue, il fallait reconduire au moins cinq ou six bourgmestres, notamment Pepito Kilala de Kinshasa, Douglas Nkulu de Limete, Fabrice Ngoy de la Gombe, Jean Nsaka de Lemba et Jean-Claude Kadima de Kalamu.

Nathalie Rolley

Cntlive.

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