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Procès Mwangatchutchu : Les prévenus requièrent la comparution de l'ancien responsable du Conseil national de sécurité, Jean-Claude Bukassa.
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Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.

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Le vendredi 11 juillet, la Haute Cour militaire a poursuivi l’examen des charges pesant contre Édouard Mwangatchutchu, accusé de détention illégale d’armes et de participation à un mouvement insurrectionnel. Au cours de cette audience, les avocats de Mwangatchutchu ont demandé la présence de Jean-Claude Bukassa, ancien coordonnateur du Conseil national de sécurité (CNS) et conseiller spécial en matière de sécurité de soit disant Chef de l’État. Me Thomas Gamakolo a souligné que la défense souhaitait interroger Bukassa étant donné que c’est le rapport du CNS qui avait signalé la présence d’un dépôt d’armes sur le site d’exploitation de la Société minière de Bissunzou (SMB) à Rubaya, dans le territoire de Massissi.

“Le rapport en question a été transmis par le CNS. Le ministère public a présenté ce rapport comme élément à charge. Nous désirons que Monsieur Jean-Claude Bukassa vienne confirmer ces faits, en tant qu’ancien coordonnateur du CNS au moment des événements. En réalité, nous ne comprenons pas les circonstances de la découverte des armes, telles que le ministère public les a exposées. DRC : Rubaya mine at heart of vast coltan trafficking network - 06/07/2023 - Africa IntelligenceNous souhaitons que les personnes prétendant avoir découvert les armes expliquent les circonstances, afin de confronter leurs déclarations avec celles du ministère public. Nous croyons que ces témoins pourraient éventuellement avouer et disculper notre client. Nous disposons de nombreuses questions susceptibles de mettre en difficulté ces témoins, et notre client pourrait être innocenté”, a déclaré Me Thomas Gamakolo devant la Haute Cour militaire.

Lors de l’audience du 11 avril précédent, le ministère public avait mentionné un rapport du CNS évoquant que les policiers chargés de la sécurité de la SMB à Rubaya seraient d’anciens démobilisés de l’armée rwandaise, employés pour assurer la sécurité du site et équipés d’uniformes de la Police nationale congolaise (PNC) par la négligence et la complicité coupables des autorités policières du Nord-Kivu.

L' affaire Mwangachuchu: Criminalising DR Congo-Rwanda trade is the latest weapon against Kinyarwanda-speaking Congolese - The New TimesLes avocats d’Édouard Mwangatchutchu et de son co-prévenu, Robert Mushamalirwa, avaient contesté le contenu du rapport du CNS établi à la suite d’une visite des installations de la SMB à Massissi.

Édouard Mwangatchutchu et son co-prévenu sont suspectés d’entretenir des liens avec les M23. Ils font face à des accusations de trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites découlent de la découverte par les services de renseignements d’armes de guerre à la résidence d’Édouard Mwangatchutchu à Kinshasa et dans les locaux de sa société SMB à Massissi, dans le Nord-Kivu.

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Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.

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