Mardi, la Zambie a signalé des décès supplémentaires dus au choléra alors que le pays fait face à la maladie

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    Mardi, la Zambie a signalé des décès supplémentaires dus au choléra alors que le pays fait face à la maladie bactérienne et à sa plus grave épidémie d’anthrax en plus d’une décennie.

    Les autorités ont révélé que quatre personnes sont mortes du choléra dans la capitale, Lusaka, en l’espace de 24 heures, portant le bilan national à 64 pour l’année.

    L’Institut national de santé publique de la Zambie a déclaré que la maladie a coûté la vie à au moins 46 personnes et en a infecté plus de 1 600 à Lusaka seule.

    Le choléra est causé par des bactéries couramment transmises par des aliments ou de l’eau contaminés.

    La ministre de la Santé, Sylvia Masebo, a annoncé que le gouvernement fournit du chlore pour purifier l’eau dans les zones fortement touchées et a exhorté le public à respecter des pratiques d’hygiène strictes.

    Ces décès surviennent peu de temps après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé une mise en garde concernant la plus importante épidémie d’anthrax en Zambie depuis 2011.

    Selon l’OMS, le pays a signalé au moins quatre décès et près de 700 cas suspects d’anthrax depuis le début de l’année.

    L’anthrax, qui se propage par des bactéries présentes dans le sol, touche souvent le bétail et la faune qui paissent.

    Les humains peuvent contracter la maladie par inhalation de spores, la consommation d’aliments contaminés ou le contact avec des animaux infectés entraînant des coupures dans la peau, entre autres moyens.

    L’OMS a noté que 26 cas étaient liés à la “consommation de viande provenant de trois carcasses de hippopotames sauvages”.

    L’organisation a souligné un “risque élevé” de propagation de l’anthrax vers les pays voisins en raison des déplacements fréquents d’animaux et de personnes.

    Le Kenya, le Malawi, l’Ouganda et le Zimbabwe ont également connu des épidémies d’anthrax cette année, entraînant plus de 1 100 cas suspects et 20 décès dans les cinq pays, selon l’OMS.

    Nathalie Rolley, correspondante Internationale, Cnt live.

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