*Hier, en effet, Nouvel Elan qui, depuis un certain temps, exigeait la passation des pouvoirs, se dit surpris d’apprendre que les choses se sont plutôt  passées autrement. D’où, en l’absence d’un minimum de consensus avec Fayulu, Nouvel Elan réinstalle, désormais,  Adolphe Muzito à la tête de Lamuka.

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C’est dans la cour intérieure de son siège situé sur l’avenue Colonel Lukusa, à Gombe, et sous un ardent soleil du mardi 11 avril  que le parti Nouvel Elan d’Adolphe  Muzito a tenu sa tant attendue conférence de presse autour de la question du flambeau de la présidence de Lamuka que Martin Fayulu a, il y a de cela quelques jours, passé au professeur Matthieu Kalele.

La lecture, par son  Secrétaire Général, Me Blanchard Mongomba, de la déclaration prépositive à l’échange qu’il a eu avec les journalistes, venus nombreux pour chercher l’éclairage autour de cette fameuse question, a démontré, noir sur blanc, la violation par Martin Fayulu, de la convention Lamuka du 27 avril 2019.

Martin Fayulu  s’est au préalable permis l’audace d’exclure Nouvel Elan de la plateforme Lamuka, surtout son Autorité de référence, Adolph Muzito ; son Président national, Paulin Mboma, et son Secrétaire Général, Blanchard Mongomba.

Le patron de l’Ecidé  s’est donc décidé de rompre avec sa plateforme Lamuka par la méthode de l’usurpation de pouvoir.

Voilà ce qui a poussé le parti d’Adolphe  Muzito à prendre un certain nombre de dispositions à l’encontre de l’homme de Faden House.

Le Secrétaire Général de Nouvel Elan a eu des mots dépourvus de toute évoque pour fustiger la méconduite de ce dernier, qui a consisté pour lui à passer le flambeau de la présidence de la plateforme à quelqu’un qui n’est pas de son présidium.

Maître Mongomba, après avoir rejeté en bloc les ‘‘mensonges’’ de Martin Fayulu, faisant état de la ‘’désolidarisation’’ du Nouvel Elan de la plateforme Lamuka,  a, à son tour, sans aucune autre forme de procès, pris acte de son auto-exclusion.

Les intentions réciproques des uns vis-à-vis des autres, voilà ce qui justifie la fameuse guerre d’exclusions entre les deux partis, hier membres inséparables de la coalition défenderesse de la vérité des urnes.

Si Martin Fayulu l’a fait en violation de la convention ci-haut évoquée, en prenant pour tremplin : ‘’des subterfuges et contrevérités’’, Nouvel Elan a, par contre, agi comme par instinct d’autoconservation.

Pendant ce temps, Nouvel Elan se déclare autorisé, par les textes, à prendre les commandes de Lamuka pour les 6 mois qui viennent et se dit en même temps prêt à évaluer le travail qui y a été fait par son prédécesseur, au cours de quatre derniers mois.

En rupture de ‘’banc’’ forcée, Martin Fayulu  est désormais considéré par ses ex-homologues du Nouvel Elan comme  persona non grata. L’occasion,  pour ces derniers,  de constater,  à la fois,  son acte de rébellion actuelle et de se rappeler ses bévues lors de la création de son fameux bloc patriotique en ‘’2000 x’’, sans avoir tenu informé son compagnon de lutte Adolphe Muzito.

Foi sur les propos de Maître Blanchard Mongomba, ‘’Lamuka n’existe que parce qu’il existe un Nouvel Elan, ce qui fait que l’auto-exclusion de Martin Fayulu ne peut jamais les empêcher par exemple d’aller avec succès aux élections’’.

A propos de la question relative à l’impact de cette guerre d’exclusions sur la vérité des urnes, le Secrétaire Général du Nouvel Elan a tiré les choses au clair : ‘’Ecoutez ! La vérité des urnes n’était pas un combat en faveur d’un quelconque individu ; il s’est plutôt agi pour nous, en tant que Lamuka, d’une résistance  de manière à proposer des réformes pour que soient corrigées  les erreurs qui ont eu lieu durant les trois élections de 2006, 2011 et 2018 ; c’était de sorte qu’en 2023, nous vivions autrement les élections’’.

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