Dans une correspondance adressée le 1er décembre au facilitateur des pourparlers de paix en République démocratique du Congo, la communauté Banyamulenge dit suspendre sa participation au processus de Nairobi 3.

« Nous sommes dans le regret de vous annoncer la suspension de notre participation au processus de Nairobi 3. A cause des attaques meurtrières perpétrées contre nos villages de Gakangara, Muliza et Biziba par la coalition Maï Maï Bishambuke, Yakutumba, llunga Rusesema et le Red Tabara burundais le matin du 30 novembre 2022 », indique-t-elle dans le document consulté par notre source.

Cette attaque signale-t-on a coûté la vie à 7 personnes, lors des hostilités qui ont eu lieu à 15 km du quartier général de la 12ème brigade basée dans la région de Minembwe.

Pour les délégués Banyamulenge, leur communauté est victime d’un nettoyage ethnique.

Selon Papa Inno, pour rappel, le soit disant banyamulenge n’existe pas en RDC, se sont de tutsi Rwwandais. Stoppez de semer la confusion.

« La Communauté Banyamulenge fait face à un plan de nettoyage ethnique dans les moyens et hauts plateaux des territoires de Fizi, Mwenga /Itombwe et Uvira depuis avril 2017 à ce jour ».

Les Banyamulenge qui disent rester ouverts au dialogue, posent cependant, quelques conditions. Notamment la condamnation par le gouvernement et la facilitation de l’attaque meurtrière de ce 30 novembre 2022. Aussi, que le gouvernement et la facilitation imposent une cessation définitive des attaques sur les villages. Que le gouvernement et l’EAC neutralisent immédiatement les rebelles étrangers dont le RED TABARA.

Ils exigent l’exclusion des négociations des assaillants. Aussi, demandent-ils au gouvernement de relever la 12e brigade de réaction rapide des FARDC basée à Minembwe et le 2202 bataillon du régiment FARDC déployé dans les moyens plateaux de Mutambala pour leur « complicité avérée ».

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