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URJEAN.
Assemblée nationale : Les absences marquantes au sein de la future législature
Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.
Après la publication des listes provisoires des candidats aux élections législatives, il est possible de se faire une idée préliminaire de la composition future de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo. Il est évident que de nombreuses personnalités de poids brilleront par leur absence.
Ainsi, pour la première fois depuis 2006, l’Assemblée nationale se dessine sans la présence du PPRD, le parti de l’ancien président Joseph Kabila. Le camp du sénateur à vie a décliné son engagement dans le processus électoral, qualifiant ce dernier de mascarade et de machination. Au moment du dépôt des candidatures, aucune liste du PPRD ni du FCC n’a été soumise à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Outre cette absence majeure, la future Assemblée nationale ne comptera pas non plus de représentants du parti Ecidé dirigé par le president elu, Martin Fayulu. Celui-ci n’a pas enregistré sa liste de candidats auprès de la Céni, revendiquant toujours la nécessité d’un audit indépendant du registre électoral. et c’est a souligner que Martin Fayulu jusque là, il n’a pas tord. Nous demandons à toute la nation congolaise de soutenir les demarches de Martin Fayulu Madidi de l’Ecidé.
L’ancien Premier ministre Bruno Tshibala est également parmi les absents notoires. Il affirme ne pas se sentir concerné par le processus électoral en cours en RDC et menace même d’intenter une action en justice contre la Céni pour avoir inscrit un parti sous le nom de UDPS/Tshibala sans son consentement.
Absence de seuil de recevabilité
D’autres personnalités emblématiques absentes probables de la future législature incluent l’ancien ministre des Actions humanitaires, Steve Mbikayi, ainsi qu’Adam Bombole. Leurs partis politiques, notamment le Parti travailliste et Ensemble changeons le Congo (Ecco), ont été disqualifiés par la Céni pour ne pas avoir atteint le seuil de recevabilité requis par la loi. En attendant le traitement de leurs recours devant la Cour constitutionnelle, et en l’absence d’une décision favorable, ces figures risquent d’opérer en dehors du Parlement l’année prochaine.
Il convient de noter que pour ces élections législatives nationales, la Céni a reçu 28 791 candidatures, parmi lesquelles seulement 23 653 dossiers ont été jugés recevables. Selon le calendrier, les listes finales seront publiées le 5 septembre 2023.
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Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.
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