MABE EKOTI: En conséquence, le Procureur général près la Cour constitutionnelle a invité les juges à déclarer Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo de manière définitive

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    COMMUNIQUE
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    MABE EKOTI: En conséquence, le Procureur général près la Cour constitutionnelle a invité les juges à déclarer Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo de manière définitive
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    Contentieux des résultats de la présidentielle devant la Cour constitutionnelle : le Procureur général demande aux juges de déclarer Félix Tshisekedi président définitif. Le Procureur général près la Cour constitutionnelle a requis, ce lundi 8 janvier, que les juges déclarent recevable mais non fondée la requête de Théodore Ngoy, faute de preuves. Cette demande a été formulée lors de l’audience publique consacrée à l’examen de la requête du candidat malheureux à l’élection présidentielle.

    La requête de Théodore Ngoy conteste notamment les résultats du scrutin présidentiel du 20 décembre dernier et vise l’annulation de tous les votes combinés en raison de plusieurs irrégularités susceptibles de compromettre la crédibilité des élections.

    Dans son avis, le Procureur général estime que le candidat numéro 17 à l’élection présidentielle du 20 décembre dernier n’a pas fourni de preuves concernant les diverses irrégularités. Il a présenté trois arguments de fond pour contester la requête, soulignant que l’absence des procès-verbaux de dépouillement complique la possibilité pour la Cour de modifier le classement des résultats de l’élection présidentielle.

    En conséquence, le Procureur général près la Cour constitutionnelle a invité les juges à déclarer Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo de manière définitive, arguant qu’il avait remporté la majorité des suffrages exprimés.

    Les avocats de Félix Tshisekedi affirment que Théodore Ngoy confond le juge du contentieux des résultats électoraux avec le juge de la Constitutionnalité. Pour eux, les irrégularités dénoncées par tous n’affectent pas les résultats. Ainsi, annuler une élection serait non seulement une abomination, mais également un précédent fâcheux dans l’histoire des élections à travers le monde, ont-ils soutenu.

    En revanche, Théodore Ngoy a insisté sur la nécessité pour la Cour de suspendre la publication définitive proclamant Tshisekedi président élu et de réorganiser les votes combinés dans l’ensemble du pays, y compris dans les zones touchées par l’insécurité, arguant que la Constitution a été violée en excluant les électeurs de ces régions des élections.

    Selon cet acteur politique, la CENI ne peut pas clairement démontrer qu’il a obtenu moins de 5 000 voix. Pour lui, il n’y a pas d’autre solution que d’annuler les élections.

    L’affaire est en délibéré, et la Cour constitutionnelle doit rendre son arrêt d’ici le 12 janvier prochain.

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