Kim Jong Un déclare la Corée du Sud comme l’ennemi principal et menace de l'”anéantir”.

Guerre

Kim Jong Un déclare la Corée du Sud comme l'ennemi principal et menace de l'"anéantir".

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 Le dictateur nord-coréen, Kim Jong-un, a visité les principales usines militaires du pays et a proféré des déclarations plus menaçantes à l’encontre de la Corée du Sud, selon l’Agence centrale de presse coréenne.

Au cours de sa visite aux usines les 8 et 9 janvier, Kim Jong-un a exprimé sa “grande satisfaction” quant au fait que les usines aient “mené à bien le plan de déploiement de nouveaux types d’armes et d’équipements aux unités combinées de première ligne et aux principales unités de missiles.” Parallèlement, il a souligné l’importance d’accélérer constamment la croissance de la productivité de manière active, en produisant notamment de plus en plus d’armes et d’équipements, et en faisant de cette année une “année de tournant radical dans l’intensification des préparatifs du pays pour la guerre.”

Dans ses discours, le dictateur a qualifié la République de Corée de “État le plus hostile” qui “a poursuivi une histoire de confrontation vicieuse avec des yeux rougis de sang pour renverser notre régime et notre système social pendant près de 80 ans.”

Selon Kim Jong-un, si la Corée du Sud menace la sécurité de la RPDC, il “n’hésitera pas à anéantir la ROK en mobilisant tous les moyens et forces en notre possession.”

Bombardement de la zone tampon et menaces

Le 5 janvier, la RPDC a tiré environ 200 obus d’artillerie près de deux îles sud-coréennes à la frontière ouest – Eupyeong et Yeonpyeong – contraignant les habitants des îles à évacuer. La Corée du Sud a mené des exercices de représailles. Le lendemain, le 6 janvier, la Corée du Nord a répété la plaisanterie en lançant environ 60 missiles dans les eaux près du groupe d’îles d’Eupyeong-do au sud. La RPDC a répété la même chose le jour suivant, le 7 janvier, mais a menacé la Corée du Sud d’une “frappe militaire immédiate en cas de provocation.”