ALERTE ⚠️ LA TERRE VA S’EXPLOSER

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    Chaque écolier sait que les dinosaures de l’ère du Crétacé ont été anéantis par un astéroïde. Mais maintenant, il semble que nous, les humains, soyons la menace. La nouvelle selon laquelle nous sommes probablement entrés dans l’Anthropocène – la première époque définie par l’impact écrasant des humains sur les systèmes vitaux de la Terre – est profondément préoccupante.

    C’est presque trop pour l’appréhender : que nous avons façonné le monde de manière si profonde en un clin d’œil dans l’histoire de la Terre. La plupart des époques géologiques au cours des 4,6 milliards d’années passées ont duré des millions d’années à chaque fois. Selon le Groupe de travail sur l’Anthropocène, l’Anthropocène aurait commencé dans les années 1950, lorsque l’industrialisation s’est accélérée. L’une de ses caractéristiques est que nous, les humains, affectons les conditions de vie partout, en même temps. Nous avons déclenché une sixième extinction massive d’autres espèces ; nous avons modifié la biosphère et altéré la chimie des océans en brûlant des combustibles fossiles ; nous avons déraciné des forêts et empoisonné les terres avec des produits chimiques.

    Notre propre génie défectueux est illustré par le fait que les géologues cherchaient à prédire les dommages que nous infligeons à notre propre avenir alors que d’autres continuaient de nier l’existence du changement climatique. Un lac canadien a été choisi par le Groupe de travail sur l’Anthropocène pour suivre les cicatrices indélébiles que nous pourrions laisser dans le futur. Enfouies dans ses couches de sédiments se trouvent des radionucléides artificiels issus des essais nucléaires, des particules de carbone produites par les centrales électriques et des nitrates provenant des engrais chimiques. Les échantillons prélevés dans le lac suivront les progrès tout comme les carottes de glace en Antarctique ont retracé l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

    Nous ne sommes pas la seule espèce à avoir profondément affecté la Terre. Il y a environ 2,4 milliards d’années, les cyanobactéries ont évolué pour effectuer la photosynthèse, ce qui a modifié l’atmosphère. Mais nous sommes la première espèce capable de conceptualiser les écosystèmes délicats de ce que James Lovelock a appelé “Gaïa” et de potentiellement éviter la catastrophe. Cependant, il serait faux de croire que nous avons le contrôle. Il y a dix ans, dans son livre “La sixième extinction”, l’écrivaine Elizabeth Kolbert a décrit la course désespérée des chercheurs pour sauver la belle grenouille dorée panaméenne, ainsi que de nombreux autres crapauds et grenouilles en Amérique du Nord et du Sud, d’une mystérieuse maladie fongique. Malgré tous leurs efforts – y compris le rassemblement de ces petites créatures dans des “arches” bio-sécurisées – ils n’ont pas pu dépasser une maladie qui avait probablement été propagée par les humains.

    Ceux qui sont en harmonie avec la terre, qui ont lu les signes, n’ont pas besoin des géologues pour leur dire que quelque chose a profondément mal tourné. Pendant des décennies, les représentants des petits États insulaires sont venus aux sommets des Nations unies en avertissant qu’ils seraient anéantis par la montée du niveau de la mer. Les médecins ont tiré la sonnette d’alarme sur la propagation de maladies telles que le paludisme et la dengue à mesure que la Terre se réchauffe. Nous avons déjà des termes psychologiques pour décrire la souffrance émotionnelle des êtres humains qui voient ce qui se passe mais sont impuissants à l’arrêter. Les personnes dont les paysages changent de manière méconnaissable peuvent ressentir une profonde mélancolie appelée “solastalgie”, tandis que de nombreux adolescents des zones urbaines connaissent une misère d’impuissance connue sous le nom d'”anxiété climatique”.

    Malgré tout cela, nous avons du mal à accepter notre rôle de gardiens de l’avenir. Nos vies semblent être devenues encore plus agitées et distraites depuis que Gro Harlem Brundtland, la visionnaire Premier ministre de Norvège, a soutenu en 1987 que le développement durable ne devait pas compromettre les générations futures. Les gouvernements ont été gravement entravés par ce que les économistes appellent le problème du “passager clandestin”, qu’ils ont essayé de surmonter en s’engageant mutuellement à des engagements mondiaux. Les individus souffrent du même problème : nous sommes réticents à alléger notre empreinte sur la planète si personne d’autre ne le fait. Cela peut à son tour rendre les politiciens nerveux, car ils estiment ne pas avoir mandat pour prendre des mesures plus urgentes.

    Pourtant, il y a un aspect positif à cette pression des pairs : si suffisamment d’entre nous changeons nos propres modes de vie, en installant des panneaux solaires ou en changeant notre régime aliment.

    Redaction: Inno cntlive.
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    Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.
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