Lorsqu’en 2014, le président Porochenko a déployé sa stratégie à l’égard des populations du Donbass : nos enfants iront à l’école, les vôtres iront dans des caves”… ce qui fut fait, personne ne s’en est ému. Ni à Kiev, ni à Bruxelles, ni à Washington. On se souvient que ce sont ces paroles, vues en vidéo, qui ont poussé Anne Laure Bonnel à partir dans le Donbass. Dans cette même intervention, Porochenko déclarait que les retraites ne seraient pas versées aux gens du Donbass. Ce qui fut fait. Depuis 2014, c’est la Russie qui paie ces retraites.
AUDIO NATHALIE ROLLEY
Venons en à l’accusation :
Il s’agit de 350 orphelins du Donbass. Du Donbass russe. Orphelins. Répartis dans des familles, certains adoptés déjà. Dès l’été 2021, des enfants du Donbass avaient été accueillis dans des centres de vacances en Russie. On sait qu’à Donetsk il y a “l’allée des anges” où les enfants tués par les bombardements de Kiev reposent. Cela ne dérange pas la CPI.
Il s’est agi de sortir des enfants de zones de guerre. D’ailleurs que le pouvoir de Kiev et Zélenski ne l’ont-ils fait ? Or, au contraire, depuis 9 ans et encore aujourd’hui ce sont les civils, les logements, les magasins, les écoles qui sont visés exclusivement, pas prioritairement. Exclusivement.
S’est-on interrogé sur les mères de Libye, du Yémen ou de Syrie ? Peut-être préféreraient elles que leurs enfants soient protégés au lieu de finir échoués sur une plage ? Ces gens sont des monstres.
Je ne parlerai pas des aspects juridiques. Voyez le lien. Ni la contre-offensive menée par la Russie qui ouvre un procès à ces dirigeants de la CPI qui ont lancé ce mandat. Je n’évoquerai pas une nouvelle fois les 500.000 bébés irakiens affamés à mort par l’embargo américain. Précisons seulement que pour l’armada américaine, comme pour la clique de Kiev Irakiens ou citoyens du Donbass sont des “sous hommes”. C’est en ces termes que les politiques de Kiev désignent les citoyens du Donbass.
Je vais préciser qui est la commissaire aux droits des enfants auprès de la Présidence sous la lumière de l’infâme : Maria Lvova Bielova. 37 ans, mère de 5 enfants. Elle travaillait dans l’aide aux orphelins, leur socialisation, l’aide aux handicapés et le suivi d’orphelins finissant le cursus scolaire. C’est en 2021 et en raison de son profil qu’elle a été nommée à ce poste. Elle a 37 ans. Voir la photo.
À la chute de l’URSS et les années qui ont suivi, il y a eu jusqu’à 700.000 orphelins en Russie. Cela a nécessité d’immenses mesures et suscité une grande sensibilité à cette question.
Voilà ce qu’elle a déclaré après la décision de la CPI. Propos recueillis par RIA Novosti :
“à ce jour, il s’agit de 380 enfants qui sont dans 19 régions de notre pays. Ce sont des enfants qui étaient depuis très longtemps dans des organismes sociaux. Premièrement, aucun d’entre eux n’a été séparé de sa famille. Ensuite, si nous comprenons, si nous voyons que des parents légaux se manifestent, nous faisons tout pour les réunir. À ce jour nous avons réuni 15 enfants de 8 familles en Ukraine.”
Dans cet immonde procès, l’impasse est fait sur la guerre terrible qui se mène contre ces populations.
Il reste un goût putride de cette attaque lancée.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose.
Mais ce que cela révèle aussi de cet “Occident collectif”, incontestablement en difficulté sur le terrain militaire et prêt à tout pour salir, isoler.
Difficile de ne pas penser à tous les scandales autour des enfants qui agitent régulièrement nos sociétés, de la pédophilie à la prostitution.
Cela n’empêche pas la visite de 3 jours du président chinois à Moscou.
