En République démocratique du Congo, les négociations sont toujours en cours sur l’arrangement particulier avec des points de blocage sur le partage effectif du pouvoir. Mais un accord a finalement été trouvé lundi soir sur la question du Conseil national de suivi (CNSA). C’est cette nouvelle institution présidée par l’opposant historique, Etienne Tshisekedi et qui est censé faire respecter l’accord du 31 décembre. Le vieux leader de l’UDPS quitte le pays ce mardi matin sur recommandation de son médecin. La question de qui assurerait son intérim en cas d’absence bloquait jusqu’ici les débats, mais voilà ce chapitre de l’arrangement particulier réglé.
Lundi, les évêques avaient rencontré avant son départ l’opposant historique Etienne Tshisekedi pour l’informer des avancées sur la question du Conseil national de suivi. Le président de l’UDPS a donc quitté aujourd’hui le pays sur recommandation de son médecin. Il va bien, assure son parti qui confirme toutefois son départ pour Bruxelles. Etienne Tshisekedi est censé prendre la tête du Conseil national de suivi pour lequel l’accord a été trouvé.
Les trois vice-présidences seront assurées par la majorité, le front pour le respect de la Constitution et l’opposition signataire du précédent dialogue. Quant à la clef de répartition des postes dans la plénière du CNSA : 9 pour la majorité, six pour le rassemblement, 4 pour le front, 4 pour l’opposition signataire, 2 pour l’opposition républicaine et trois postes pour la société civile. Le Conseil national de suivi doit être mis en place au plus tard le 15 février.
La suite des négociations sous l’égide de l’Eglise catholique, l’assemblée plénière devrait à nouveau se réunir cet après-midi pour parler de la composition du gouvernement d’union national.