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Nous sommes en deuil - Une famille décimée par une fusillade à Toronto
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Une famille a été décimée par une fusillade à Toronto. Arrêté non loin de la scène de crime, Benedict Johnson Kongolo est accusé du meurtre au premier degré de son père et de son frère. La communauté congolaise de la région de Toronto est sous le choc à la suite d’un drame familial qui a coûté la vie, mardi, à un père et à son fils.

Selon des membres de la communauté, la famille est originaire de la République démocratique du Congo.

La mère de famille, blessée par balle, est toujours à l’hôpital, mais sa vie n’est pas en danger.

Un autre fils, Benedict Johnson Kongolo, âgé de 23 ans, fait face à deux chefs d’accusation de meurtre au premier degré. Il a été arrêté peu de temps après les meurtres à la suite d’une poursuite policière à pied au cours de laquelle deux agents ont été blessés.

La police avait affirmé que les victimes et le suspect se connaissaient, mais elle avait refusé de préciser la nature du lien qui les unissait. Alerté par de nombreux coups de fil de gens inquiets, Jean-Paul Idikay, président de l’association Communauté congolaise GTA et ami de la famille, s’est rendu au centre-ville mardi pour tenter d’en savoir plus.

Apprendre la mort du père et apercevoir le corps du fils sur la scène du drame l’ont fortement ébranlé. C’est comme si c’était votre enfant qui était là. J’étais sans forces.

Jean-Paul Idikay, dirigeant communautaire et ami de la famille, a exprimé : “Nous sommes en deuil; nous avons perdu l’un des nôtres et son enfant.” Patrick Mpiana Kateka, président de l’Association des Congolais de l’Ontario, a ressenti une très grande tristesse quand il a été mis au courant des événements. Il raconte que les membres de sa communauté ont du mal à s’imaginer qu’un enfant puisse tirer sur un parent. “Les gens se posent beaucoup de questions et puis ils sont inquiets de penser, mais, d’où viennent les armes? Parce que le Canada, généralement, c’est un pays de paix.” Patrick Mpiana Kateka, président de l’Association des Congolais de l’Ontario.

“Les gens, dit-il, sont très préoccupés. Tout le monde se sent concerné.” Jean-Paul Idikay lance un appel aux membres de la communauté en ces temps difficiles : “Ce n’est pas le moment de se lancer dans des suspicions, parce que la police fait enquête, et, de l’autre côté, c’est le moment de compatir.”

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