**L’Est de la RDC au cœur des préoccupations diplomatiques : Tensions entre la MONUSCO, la France et le Rwanda**

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La montée de la violence armée dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a suscité des réactions vives de la part des acteurs internationaux, avec des déclarations de la cheffe de la MONUSCO condamnant le soutien présumé du Rwanda au M23. La France a également exprimé son désaccord avec cette position, tandis que le gouvernement congolais a dénoncé un accord entre le Rwanda et l’Union européenne sur la gestion des minerais stratégiques. Cette situation fait la Une des journaux à Kinshasa ce jeudi 22 février.

Selon les informations rapportées par La Tempête des Tropiques, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a mis en garde contre le risque d’une escalade du conflit à l’échelle régionale lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Cette mise en garde intervient alors que les affrontements entre le M23 soutenu par le Rwanda et les Forces armées congolaises (FARDC) se sont intensifiés, notamment dans la province du Nord-Kivu, autour de Sake et Goma.

La France, à travers une déclaration relayée par La Prospérité, a condamné le soutien présumé du Rwanda au M23, exprimant ainsi ses préoccupations quant à la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC. Cette position a été renforcée par des sanctions des Nations unies contre le M23 et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), comme l’a rapporté Congo Nouveau.

Forum des As révèle quant à lui que le gouvernement congolais a vivement réagi à la signature d’un accord entre l’Union européenne et le Rwanda concernant la gestion des minerais stratégiques et critiques. Dans un communiqué officiel, le gouvernement a dénoncé cette initiative, estimant qu’elle encourageait le pillage des ressources congolaises par le Rwanda, en contradiction avec les engagements de l’UE en matière de régulation des minerais de conflit.

L’Avenir souligne également les lacunes dans le sous-sol rwandais, qui ne contient pas les minerais stratégiques recherchés actuellement, tels que le coltan, le cobalt ou le lithium, soulignant ainsi les enjeux économiques et politiques entourant cette situation.

Cette escalade des tensions dans l’Est de la RDC soulève des questions cruciales sur la stabilité de la région et la nécessité d’une action diplomatique concertée pour résoudre les conflits et promouvoir la paix.