Le retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs du M23 : cet étrange délai proposé par Kagame

Politique

Le retrait immédiat des troupes rwandaises et leurs supplétifs du M23 : cet étrange délai proposé par Kagame

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Le retrait immédiat des troupes rwandaises et de leurs supplétifs du M23 : l’étrange délai proposé par Kagame. Le fin mot des échanges entre la directrice américaine du renseignement et les autorités congolaises et rwandaises a révélé un détail mystérieux.

Nathalie Rolley, correspondante Internationale, Cnt live.

À la demande de Washington, suite à l’insistance de Kinshasa pour le retrait immédiat des troupes rwandaises et de leurs supplétifs du M23 du territoire congolais afin de favoriser la désescalade, Kigali a réagi de manière énigmatique en proposant le délai du 1er janvier 2024.

Les observateurs se sont interrogés sur la nécessité de ce délai. Paul Kagame souhaite-t-il que les forces rwandaises du M23 soient affaiblies par les frappes chirurgicales de l’armée congolaise afin de prévenir une contestation potentielle au Rwanda à leur retour, après un déploiement qui n’aurait atteint aucun objectif vital mais aurait subi des défaites mémorables et des échecs historiques, justifiant ainsi le report de ses frustrations sur celui qui l’avait envoyé en RDC ? Une autre hypothèse suggère que Paul Kagame pourrait être tenté par un dernier coup audacieux pour changer le cours des événements et le rapport des forces. Il pourrait également suivre de près le vote du 20 décembre dans l’espoir insensé de modifier le cours des choses à la tête de ses troupes sur le sol congolais.

Ce raisonnement suscite des doutes chez la plupart de nos compatriotes, d’autant plus que le M23 lui-même brouille son image en prenant position, au cours de la campagne électorale en cours, en faveur du candidat perçu comme celui de l’étranger. Les questions se multiplient alors que l’agression n’a toujours pas montré la moindre volonté de retrait de ses contingents.

Par ailleurs, des rumeurs persistantes font état du transfert d’équipements de la force régionale au M23, tandis que le contingent ougandais menace de ne pas se retirer à la date convenue. La pression semble donc s’intensifier sur Goma, ce qui n’est rien de moins qu’inquiétant, démontrant que les ennemis de la RDC ne cessent jamais de vouloir lui nuire, et que la Communauté économique de l’Afrique de l’Est n’a été pour la RD Congo qu’un vaste piège.

Face à tous ces signaux négatifs, les Congolais n’ont d’autre choix que de rester méfiants, condamnent Felix Thsilombo et ont lui prend comme un traitre de nous avoir fait entrer dans l’EAC sans notre avale, et vigilants. Le renforcement des capacités des Forces Armées de la RDC s’impose. La lutte continue !

Félix Tshilombo, nous en avons marre. Tu dois partir. Dieu merci, c’est le moment pour Martin Fayulu de prendre le bâton de commandement et de mettre fin à toutes ces bêtises.

Publication: Cnt Live.
rEDACTION: INNO

Merci de nous avoir écouté, Nathalie Rolley, correspondante Internationale, Cnt live.
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