L’histoire falcifiee par les Tutsi vient d’etre recadrée
Au sujet de la présence des Tutsis au Congo , voici une petite piqûre de rappel et,
pour ceux qui ignorent le passé de notre pays , voici une leçon d’histoire .

Vous écoutez la voix de Nathalie Rolley cnt live. Merci d’avance au doyen Dieudonné Kwébé Kimpéleé.

Dans le même temps , le texto ci-dessous se propose de confondre les falsificateurs , les conteurs de fables et le narratif mensonger de, ceux qui participent au débat sur ce sujet . Dans la foulée, les faits alignés ci-dessous apportent aussi un cinglant démenti aux escrocs , aux charlatans et autres individus armés d’une féroce mauvaise foi intellectuelle, passant le plus clair de leur temps à déformer les vérités historiques concernant le Congo parce qu’ils profitent de l’ignorance et de la naïveté des Bantous congolais .

 

Les Tutsis, comme d’ailleurs les Hutus présents sur le sol congolais en 1921 , du moins ceux qui s’y trouvaient sous un statut officiel ( les autres, notamment les gardiens de bœufs , étaient des irréguliers et des clandestins ) avaient répondu aux offres d’emploi formulées par la MIB, Mission d’immigration belge . Nous sommes en 1921 et donc sous la colonisation belge depuis 13 ans puisque la gestion de l’EIC , État indépendant du Congo , propriété privée du roi Léopold 2 avait été cédée au royaume de Belgique aux termes d’un vote émis par les députés belges fin 1908. Il convient de préciser qu’il s’était agi d’une immigration visant à suppléer principalement la carence de la main d’œuvre dans les mines , les usines et les plantations au Congo belge.

Mais cette opération de la MIB n’a pas concerné uniquement les Tutsis . En réalité , elle a impliqué les Rwandais et les Burundais , Hutus et Tutsis confondus , mais aussi les Sénégalais , les Togolais et quelques autres Ouest-africains ressortissants de colonies françaises. Pour ces derniers qui sont entrés en contact avec la civilisation européenne avant les indigènes du Congo belge , les emplois qui leur furent réservés se situaient plus haut sur l’échelle syndicale puisqu’ils furent engagés au Congo belge en qualité de magasiniers , de commis aux écritures , de sténo-dactylographes, de comptables , de chauffeurs , de maîtres maçons , de charpentiers , de cuisiniers, etc.
Avant la date de la cession à la Belgique de la gestion et de l’administration de
l’EIC en novembre 1908 suite à un vote émis par les députés belges , il n’existait pas de Tutsi ou de Hutu sur le territoire de l’ancienne et immense propriété privée du deuxième roi des Belges, Leopold 2 . Autrement dit , ils n’y possédaient pas de terre historique ou ancestrale car , la superficie de l’EIC , ancêtre en droite ligne de la république démocratique du Congo de ce samedi 10 décembre 2022 fut obtenue à la suite d’une série de conquêtes militaires inaugurées par le Gallois Henri Morton Stanley en octobre 1876, campagnes militaires suivies non seulement de la défaite des armées de la quinzaine d’empires et de royaumes de Bantous ainsi que de l’anéantissement des guerriers des 450 ethnies , sans oublier ceux d’un millier de communautés traditionnelles indigènes, tous installés dans le bassin de l’immense cours d’eau qui s’appelle aujourd’hui fleuve Congo ; mais surtout les déroutes militaires subies par nos ancêtres furent aussitôt accompagnées de la confiscation de leurs terres puis , de l’annexion et de la fusion de celles-ci pour former une seule entité étatique. d’un seul tenant , dénommée État indépendant du Congo et couvrant , « mutatis mutandi », une superficie globale de 2.345.000 kilomètres carrés .

Les indigènes vaincus, illettrés et analphabètes se virent contraints de signer des « traités des cession de souveraineté », un millier en tout , rédigés en anglais , qui , il n’y a guère longtemps, étaient encore conservés dans les archives du Musée de Tervuren dans la banlieue de Bruxelles . Lors des campagnes militaires visant ces conquêtes territoriales , ni Stanley ni aucun de ses successeurs ne mirent les pieds au Rwanda ni au Burundi qui étaient déjà devenus des colonies de la puissante et redoutable Allemagne un quart de siècle plus tôt, soit 26 ans avant la reconnaissance internationale et donc, avant la naissance de l’EIC le 26 février 1885 , date de la clôture de la conférence internationale de Berlin où une quinzaine (quatorze exactement ) de puissances coloniales européennes avaient dépêché des délégués . Qui , à la fin du 19e siècle , aurait osé s’emparer d’une partie des colonies et des peuples africains colonisés par l’Allemagne ? Donc , pas un centimètre carré des territoires du Rwanda et du Burundi ne fut annexé par l’EIC. De même , pas un seul Rwandais , par un seul Burundais , qu’il soit Tutsi ou Hutu ne se retrouva comme sujet de l’EIC le 25 février 1885 ou du Congo belge à partir de 1908 . Mais en 1910, à la suite d’une convention et d’un protocole passés entre l’Allemagne et l’EIC, une partie du territoire de la propriété privée du roi des Belges fut cédée au Rwanda . Du haut de sa puissance militaire , Berlin pouvait tout exiger et tout obtenir . C’est donc au Rwanda de restituer au Congo les terres , notamment celles des Bashi congolais , arbitrairement cédées à la colonie allemande.
En perdant la Première Guerre mondiale de 1914-18, l’Allemagne perdit en même temps l’ensemble de ses possessions coloniales africaines à savoir , le Rwanda ,
le Burundi , le Tanganyika (la Tanzanie d’aujourd’hui), le Sud-Ouest africain (la Namibie d’aujourd’hui) ainsi que le Togo et le Cameroun . A la fin du grand conflit mondial , toutes ces anciennes colonies de l’Allemagne furent partagées comme butins de guerre entre ses deux principaux vainqueurs à savoir , la France et l’Allemagne. Sauf , le Rwanda et le Burundi . Sans doute en raison de la petitesse de leurs territoires et de l’absence de richesses dans leur sous-sol , ces deux ex colonies africaines de l’Allemagne ne suscitèrent guère d’intérêt . C’est pourquoi , elles furent confiées à la tutelle de la SDN, Société des Nations , ancêtre de l’ONU qui venait d’être créée au surlendemain de la fin de la Première Guerre mondiale . A son tour , la SDN donna le Rwanda et le Burundi en mandats à la Belgique en 1919. Dans les documents de la Société des Nations plaçant le Rwanda et le Burundi sous le mandat du royaume belge, il fut formellement spécifié que la Belgique devait s’abstenir de mélanger les territoires des deux ex colonies allemandes ainsi que leurs populations aux terres et aux indigènes du Congo belge . C’est un point crucial que les faux historiens passent souvent sous silence et que les escrocs, de même les menteurs spécialisés dans la falsification des faits historiques tentent désespérément de déformer , de dénaturer et d’ensevelir sous des tonnes de faux arguments .
Pour des raisons d’administration, la Belgique créa une entité dénommée, lisez attentivement «  Congo belge et Rwanda -Urundi ». Je répète « Congo belge et Rwanda -Urundi » et non « Congo et Rwanda-Urundi belges ». Pour celles et ceux parmi les Congolais qui sont nuls en grammaire française , cette appellation signifiait que seul le Congo était belge , était une colonie belge et non le Rwanda et le Burundi . Dans cette dénomination , l’attribut « belge » qualifie uniquement le Congo .C’est pourquoi , il est au singulier . Le Rwanda et le Burundi , pendant les 52 ans de la colonisation du Congo (1908-1960) ne fonctionnèrent donc pas comme des colonies belges et ne furent pas considérés comme des possessions coloniales belges . D’où la stipulation de la SDN interdisant le mélange des territoires et des populations de ces trois entités . D’où, aussi, le fait que tous les travailleurs immigrés au Congo belge sous le statut de la MIB, Mission d’immigration belge conservèrent aussi bien leurs identités nationales que leurs appartenances ethniques d’origine pendant toute la durée de leur séjour de travail au Congo belge .
Puis , le Congo belge , le Rwanda et le Burundi accédèrent à l’indépendance à deux dates différentes ; le Congo le 30 juin 1960, le Rwanda et le Burundi le 1er juillet 1962. Jusque là, il n’y a toujours pas de Tutsis congolais en vue . Nous ne sommes pas congolais depuis le 30 juin 1960. Ni depuis 1908 . Nous sommes congolais depuis le 26 février 1885, il y a de cela 137 ans . Curieusement , la date de naissance de notre pays n’a jamais été commémorée . De cet oubli proviennent la plupart des malheurs qui nous accablent et qui nous sont tombés dessus .
Enfin , il existe un point important qu’il convient de souligner concernant les revendications de la nationalité congolaise par les Tutsis et autres Banyamulenge. Le débat fait rage depuis quelques jours dans le forum de l’ACL et sur d’autres plateformes numériques congolaises .
En effet , en suivant les arguments échangés entre les uns et les autres , en analysant les arguments , les invectives ainsi que les critiques des uns et des autres , j’ai pu prendre la mesure de la profondeur de l’ignorance et de la naïveté de nos compatriotes participant à cette joute littéraire .Personne , parmi eux , ne semble connaître les Tutsis, leur psychologie collective ,‘ leur culture , les valeurs auxquelles les membres de cette communauté ethnique attachent de l’importance et surtout , les Congolais oublient facilement la propension des Tutsis aux mensonges. En vérité , en vérité , je vous l’assure , et quitte à me montrer trivial , les Tutsis n’ont rien à f… avec la nationalité congolaise ! Sauf votre respect , et tout en sollicitant votre clémence pour cette grossièreté , les Tutsis n’ont rien à « branler » avec la nationalité congolaise ! La revendication de celle -ci n’est qu’une ruse de leur part , un stratagème et un piège . Aussitôt revêtus de la nationalité congolaise , les Tutsis s’empresseront de s’en débarrasser après avoir fondé un « tutsi land » ou foyer national tutsi.

Pour ce faire , ils devront vider , en les exterminant , ( c’est la tâche à laquelle ils sont occupés depuis depuis septembre 1996, date du début de l’invasion de notre pays par la milice armée ethnique tutsi Afdl ( Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) les populations bantoues installées dans l’ancien district du Haut-Katanga, dans les deux provinces du Kivu et dans une partie de la province du Maniema . D’où les 12 millions de morts qui constituent le bilan , encore provisoire , du génocide en cours au Congo . De l’ancien district du Haut-Katanga jusqu’au Maniema en passant par les territoires des deux provinces du Kivu Sud et Nord , telles seront les frontières du « tutsi land »
, rêve utopique et séculaire des membres de cette ethnie . La carte du « tutsi land »
circule , à l’insu des Bantous congolais , dans quasiment toutes les chancelleries des pays occidentaux depuis 1972. Que voulez -vous que les Tutsis veuillent bien faire avec la nationalité congolaise ? Elle ne se boit pas et ne se mange pas ! Tout ce qui les intéresse au plus haut point , ce sont les terres du Congo dont ils cherchent à s’emparer par tous les moyens , même au prix d’un génocide et de tous les mensonges . Depuis quand , dans l’histoire des nations , même en remontant jusqu’à la création de la planète terre , un peuple a-t-il déjà pris les armes pour massacrer la population d’un pays dont il veut faire partie et dont il prétend partager la nationalité ? C’est totalement absurde, illogique et contre productif . Jamais un tel peuple n‘atteindra l’objectif qu’il s’est fixé si, pour obtenir la nationalité d’un pays , il commence par commettre un génocide sur ses futurs compatriotes ! Or, c’est exactement l’entreprise à laquelle sont occupés les Tutsis depuis septembre 1996. Il existe d’autres méthodes pour devenir citoyen d’un pays . Mais les Tutsis n’en ont rien à cirer parce qu’en réalité , tel n’est pas leur dessein . CQFD (Ce qu’il fallait démontrer) .
Pour terminer , j’attends avec une impatience et un plaisir non dissimulés mes éventuels contradicteurs .

Merci à vous Papa Inno et surtout à Dieudonné Kwébé-Kimpélé et à tous nos abonnés.
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