La Nouvelle société civile congolaise, coordination du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu dénonce l’imposition faite à la population de la localité de Bunagana, groupement Jomba à l’Est du territoire de Rutshuru, de la part du M23, de prendre part à une marche de soutien à leur mouvement. 

Lundi 12 décembre 2022, à en croire plusieurs sources à Bunagana, la population de la place a été contrainte de prendre part à une réunion qui s’est transformée en une marche obligatoire de soutien aux terroristes M23.

Pour la Nouvelle société civile de Rutshuru, les M23 ne sont plus à mesure de se justifier après les massacres ayant coûté la vie à plus de 100 personnes à Kishishe, un village du groupement Bambo, dans la chefferie de Bwito, à l’Ouest du territoire de Rutshuru, pour lequel ils sont accusés d’en être auteur, selon le gouvernement congolais et les rapports d’une enquête préliminaire amorcée par le BCNUDH et la Monusco.

« Nous estimons que c’est une façon pour ce mouvement à vouloir distraire l’opinion et justifier ce qu’ils ont commis à Kishishe. Ils veulent faire croire à l’opinion qu’ils sont aimés par la population, pourtant non ! Ils invitent la population à une réunion qu’ils transforment brusquement en une marche. Certains parmi les participants étaient des militaires qui se sont transformés en civils pour distraire l’opinion. Nous condamnons fermement cette manière de faire et dénonçons cette façon pour eux de chercher à se blanchir», indique Jonas Pandasi, communicateur de la nouvelle Société civile à Rutshuru.

Entre-temps, les terroristes  M23 ont obligé les habitants des villages Katale, Buvunga et leurs environs à abandonner ces villages.

Selon les acteurs de la Société civile locale qui ont donné l’alerte, ces habitants ont été contraints à prendre la direction de Kabaya et Kanombe au Sud Est du groupement Kisigari dans des conditions précaires.

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