Crédit à RFI…
Dans un long message adressé aux Congolais, la Conférence épiscopale nationale du Congo, médiatrice dans la crise politique en cours en RDC, a appelé ce lduni 27 février les acteurs politiques congolais à un sursaut pour appliquer au plus vite l’accord politique signé le 31 décembre dernier entre opposition et majorité.

« Non au blocage », c’est avec cette petite phrase que les évêques congolais ont voulu taper du poing sur la table ce lundi. La Conférence épiscopale nationale du Congo, médiatrice dans la crise politique en cours en RDC, a dans un long discours appelé les acteurs politiques congolais à un sursaut pour que l’accord politique signé le 31 décembre dernier entre opposition et majorité soit appliqué. Car depuis près de deux mois maintenant, les blocages se succèdent.

Dans des termes assez forts, les évêques ont donc appelé les acteurs politiques à un « sursaut patriotique » et à « trouver un consensus en privilégiant les intérêts de la population et le bien supérieur de la République ». Pour les évêques, l’accord « historique de la Saint-Sylvestre » est à ce jour « l’unique feuille de route réaliste » pour permettre à la République démocratique du Congo de sortir de la crise politique et d’aller aux élections.

Pour cela, il faut mettre fin aux blocages encore trop nombreux. Exemple avec le mode de désignation du Premier ministre. Depuis des semaines, opposition et majorité se querellent sur ce point. Le Rassemblement de l’opposition veut proposer un seul Premier ministre au président de la République. Joseph Kabila exige qu’on lui soumette trois noms.

Cet élément « ne peut pas constituer un point de blocage », a insisté le porte-parole de la Cenco, l’abbé Donatien Nshole, à la sortie de la conférence de presse. Pour les évêques, rien ne justifie « cette intransigeance ». Dans leur message aux Congolais, ils ont donc appelé à la tenue d’un « dialogue franc, basé sur la bonne foi et la confiance mutuelle ».

Des évêques qui dans ce discours ont également renouvelé leur engagement à poursuivre leur médiation dans cette crise politique, mais en rappelant aussi qu’on ne pourrait rendre l’Eglise catholique responsable du blocage en cours ou d’un échec.

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