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Selon le chargé des opérations en zone de défense 4, envisager de céder à la pression populaire exigeant des armes pour se défendre serait risqué pour la région mais, devant des menaces déjà croissantes, les protections des dépôts d’armes pourraient prendre un coup de force irréversible, ce qui pourrait changer la donne sur terrain où les pseudos rebelles ne combattent que très peu pour contrôler 21 localités dont une qui constitue le verrou de la ville capitale Goma. L’homme avait poussé ses mains très loin et un bloc s’est constitué contre lui à sa propre surprise. Car il croit être plus malin que les associés. Kabila contrôlerait l’armée et forces de sécurité jusqu’à preuve du contraire.
Des mercenaires russes non autrement identifiés circulent à Goma depuis plus de six mois. Leur mission n’est pas connue. Selon des sources militaires sur terrain, des instructions de Kinshasa imposent les unités des Fardc de ne pas réagir aux avancées ennemies, les accords devraient être tenus sous peine de supprimer l’homme fort de Kinshasa, une capitale infiltrée hautement par des tutsis rwandais. Selon les dernières évaluations, Goma tomberait d’ici le 10 février courant. À suivre.
