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Alors que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) poursuivent, depuis quelques jours, les affrontements avec le M23 pour récupérer les zones occupées, les autorités rwandaises volent publiquement au secours de leur créature et protégé. En réaction à la dernière communication de l’armée congolaise sur la situation sur le terrain des opérations, le bureau du porte-parole du gouvernement rwandais a dénoncé ce qu’il qualifie d’escalade militaire et indexé Kinshasa de « faire du Rwanda un bouc émissaire des problèmes politiques internes de la RDC ».

Le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, l’a dit et redit plusieurs fois que, le Rwanda a agressé la RDC au travers le M23. Le chef de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula Apala, a crié et crie partout que le M23 est une création rwandaise. Le Porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, l’a répété devant de journalistes nationaux et internationaux.

 

Des experts onusiens ont confirmé ces accusations dans un rapport qui a été déposé aux Nations Unies…

 

A chaque fois, le Rwanda a toujours nié tout soutien au M23, qui occupe la cité frontalière de Bunagana depuis plus de quatre mois.

Dans un communiqué publié le 23 octobre, les FARDC ont accusé les forces de défense du Rwanda, d’avoir lancé, sous le couvert du M23, des attaques sur leurs positions sur l’axe RANGIRA-RWANGUBA-TCHENGERERO. (Lire à ce propos Affrontements avec le M23: Les FARDC déplorent la mort de 4 civils fauchés par « les bombes rwandaises » ).

Au lendemain de cette déclaration, le Rwanda est monté au créneau pour se défendre et, bizarrement, s’en prendre à la RDC pour avoir décidé de se défendre face aux terroristes du M23.

 

Cette déclaration du Rwanda devrait, si besoin il y en avait encore, convaincre la communauté internationale de la mauvaise foi de Kigali à aboutir à une solution pacifique à la crise avec la RDC.

Logiquement, le gouvernement congolais doit tirer toutes les conséquences possibles et cesser de se plaindre pour se défendre. Ce, font remarquer des analystes, car « l’option diplomatique a montré ses limites à résoudre cette crise ».

 
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