En réaction à la répression de la marche de l’opposition projetée ce samedi 20 mai à Kinshasa, le prix Nobel de la paix, Dr Denis Mukwege est monté au créneau pour dénoncer les « violences policières ». Se disant choqué, Denis Mukwege estime que l’État congolais risque une « dérive dictatoriale » en privant aux congolais les libertés fondamentales.

AUDIO NATHALIE ROLLEY

«Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale », dénonce l’homme de Panzi.

Denis Mukwege (1955- ) •

Dans la même lancée, Denis Mukwege insiste pour des poursuites judiciaires et des sanctions contre les éléments de la police nationale congolaise auteurs des « exactions ». Il appelle les autorités à garantir la liberté des citoyens à se réunir.

« Nous appelons à des poursuites & sanctions contre les agents PNC qui ont commis des exactions et exhortons les autorités à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique », recommande-t-il.

Les leaders de l’opposition n’ont pas pu se rendre au point de ralliement pour débuter leur manifestation. Ils ont été bloqués à 500m de Lemba Super où plusieurs autres partisans les attendaient. Ils annoncent des nouvelles manifestations dès la semaine prochaine.

 

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