
mort. Nathalie Rolley, correspondante Internationale cntl live
Les réactions continuent d’affluer après la condamnation à mort de l’ancien président congolais Joseph Kabila par la Haute Cour militaire. À son tour, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a exprimé ses préoccupations concernant tant la régularité de la procédure judiciaire que le recours à la peine capitale.
> « Lorsque je prends connaissance du verdict prononcé à l’encontre de l’ex-président Kabila, je ne peux que m’interroger sur la qualité de la procédure judiciaire qui a mené à ce jugement », a déclaré Maxime Prévot le 1er octobre devant le Parlement belge. Il en a profité pour rappeler la nécessité d’un dialogue national en République démocratique du Congo afin d’apaiser les tensions avec l’opposition républicaine.
Le chef de la diplomatie belge s’est également dit inquiet face à l’utilisation de la peine de mort, une pratique que la Belgique condamne fermement, en accord avec ses engagements en matière de droits humains.
> « Je tiens à réaffirmer que la Belgique, de longue date, s’oppose à la peine de mort et œuvre activement sur la scène internationale pour qu’elle soit abolie partout et définitivement », a-t-il souligné.
Joseph Kabila, qui a dirigé la RDC de 2001 à 2019, a été reconnu coupable de trahison et de participation à un mouvement insurrectionnel. La Haute Cour militaire l’a identifié comme le chef de la coalition armée AFC-M23.
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