Dans les provinces non affectées par le conflit, 153 violations des droits de l’homme ont été documentées, soit une hausse de 50% par rapport au mois d’avril 2018. Toutes ces violations sauf une sont imputables à des agents de l’Etat, dont les deux tiers attribuables à des agents de la Police nationale congolaise (PNC) (103 violations) et 14% à des militaires des FARDC, rapporte ce mercredi le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH).

La même source renseigne qu’à l’instar des mois précédents, la majorité des violations commises dans ces provinces a été enregistrée à Kinshasa (44 violations) et dans les provinces du Kongo Central et du Haut-Katanga (39 violations chacune).

« En mai 2018, le BCNUDH a documenté 123 violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales liées à des restrictions de l’espace démocratique sur l’ensemble du territoire, soit plus du double par rapport au mois précédent (57 violations) », ajoute le BCNUDH.

Selon ce rapport, le nombre total de ces violations documentées depuis le début de l’année 2018 s’élève à 440 violations, en augmentation de 26% par rapport à la même période en 2017. Les principaux auteurs présumés de ces violations demeurent ce mois-ci, les agents de la PNC (46%), suivis des militaires des FARDC (18%), et ont touché principalement les provinces du Nord-Kivu (31 violations) et du Haut-Katanga (18 violations). Les violations les plus rapportées sont les atteintes au droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté et à la sécurité de la personne (36 violations chacune). Les membres d’organisations de la société civile restent les plus visés (98 victimes), en forte augmentation par rapport au mois précédent.

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