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“La bombe a explosé par inadvertance entre les mains d’un élément présumé appartenir au groupe des Wazalendo. La population présente dans les environs en a été victime. Il y a eu neuf morts et une quinzaine de blessés. Avec tous ces engins présents un peu partout le long des lignes de front où les FARDC, les Wazalendo et le M23 se battent, la population se retrouve dans une situation d’insécurité. Nous demandons aux services de sécurité de tout mettre en œuvre, en particulier à l’UNMASS, dès qu’il y aura un répit, pour qu’ils viennent dans la zone effectuer le déminage”, a expliqué à CNT LIVE GOMA le fonctionnaire délégué adjoint du gouverneur dans la chefferie de Bwito.
Selon les sources de la société civile, au moins trente personnes ont trouvé la mort au cours de la dernière semaine dans le groupement de Tongo, dans un contexte d’insécurité marqué par des affrontements entre les milices d’autodéfense et la rébellion du M23.
Au moins onze personnes, enlevées de force par les rebelles du M23 dans le village de Bukombo pour transporter les biens pillés dans différentes agglomérations, ont été tuées lors de la nuit du samedi au dimanche dernier par les rebelles du M23, toujours dans la chefferie de Bwito. Les faits se sont déroulés sur la colline Rubona, non loin du centre de Bukombo, où les rebelles du M23 avaient l’intention de s’installer. Selon nos sources, les rebelles ont décidé de prendre la vie de ces civils après avoir appris que les miliciens, appelés “Wazalendo”, se préparaient à lancer une offensive contre eux sur cette même colline.