Le 11 juillet, Bruce Afran, un avocat basé à Princeton, dans le New Jersey, aux États-Unis, a déposé une requête auprès de la Cour pénale internationale (CPI) demandant une enquête sur des allégations de torture et de mauvais traitements infligés aux opposants au régime dans des lieux de détention secrets en Ouganda.
Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live
La requête vise 26 fonctionnaires, dont le commandant en chef des Forces de défense populaires de l’Ouganda (UPDF) et président de l’Ouganda, le général Yoweri Museveni, ainsi que son fils, le général Muhoozi Kainerugaba. Cette demande est accompagnée de déclarations sous serment de plus de 200 personnes affirmant avoir été victimes de ces crimes présumés.
Bruce Afran a souligné que si la CPI accepte la requête, d’autres officiers de police et militaires ougandais pourraient également être jugés pour les mêmes délits. Il a indiqué que la CPI est une cour de dernier recours et qu’elle complète le système judiciaire d’un État signataire lorsque celui-ci n’a pas rendu la justice ou ne peut pas le faire.
Le procureur général Kiryowa Kiwanuka a laissé entendre que le gouvernement ougandais n’avait pas encore officiellement reçu une copie de la pétition, mais il a souligné que la CPI n’intervient généralement que lorsque les systèmes judiciaires nationaux ne sont pas en mesure de rendre la justice.
LECTURE: Nathalie Rolley correspondante internationale Cnt Live.
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