« séquestration » ou encore « crime contre l’humanité » dans plusieurs villes de RDC. Quatre plaintes ont été déposées au total depuis vendredi dernier à Beni dans le Nord-Kivu, Bukavu dans le Sud-Kivu et Kananga dans le Kasaï-Central. Ces plaintes émanent de mouvements citoyens ou de représentants de la société civile et de l’opposition qui estiment que leurs droits fondamentaux de citoyen ont été bafoués lors de la répression des récentes manifestations, et ont décidé de faire appel  à la justice.

Ils dénoncent souvent les dysfonctionnements de la justice, mais ont décidé cette fois de la saisir pour disent-ils montrer qu’ils « croient en leur Constitution » et « aux droits qu’elle leur garantit ». La dernière plainte en date a été déposée ce lundi à l’auditorat militaire de Beni. Elle émane du mouvement citoyen Lucha et vise, vidéos à l’appui, des officiers de police accusés d’avoir « torturé » ce 31 décembre une quinzaine de militants du mouvement à Beni et à Kasindi.

La seconde plainte, toujours de la Lucha, date de vendredi dernier. Elle vise le maire de Kananga accusé lui, d’avoir « séquestré » et « torturé » des militants, le 29 décembre. L’élu dément, parle de « calomnie ». Quant aux militants ils sont en prison.

A Bukavu enfin, toujours vendredi ce sont deux plaintes qui ont été déposées par un collectif cette fois incluant des représentants de la société civile, des mouvements citoyens et des partis d’opposition. Une première plainte contre le maire de Bukavu accusé de « violer les droits fondamentaux des citoyens » en n’autorisant pas les manifestations et de « détourner » la police nationale « à des fins criminelles ». La seconde plainte vise, elle, un général, commandant de la police dans le sud Kivu, dont les hommes auraient entre autre « tiré à bout portant et à balles réelles sur des manifestants pacifiques », en juillet dernier ce qui est qualifié dans la plainte de « crime contre l’humanité ».

Le porte-parole de la police dit attendre de voir quelles suites seront données ou non à ces plaintes, et explique qu’il ne peut pas réagir dans la mesure où le ministère public est saisi. Selon leur avocat, les 11 militants de la Lucha arrêtés le 29 décembre à Kananga, détenus depuis, doivent eux comparaître pour la première fois ce mardi 9 janvier. Selon la même source, ils seraient poursuivis pour « incitation à la désobéissance ».

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