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Les ambassades du Canada, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Suisse ont exprimé leur opposition à la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo.

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Rétablissement de la peine de mort : Le Canada, la Norvège, la Suisse et le Royaume-Uni prônent des sanctions « sévères » conformes aux normes internationales.

Nathalie Rolley correspondante Internationale, Cnt live.

Les ambassades du Canada, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Suisse ont élevé leur voix contre la levée du moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo.

Dans une déclaration conjointe, ces ambassades ont exprimé leur indignation face à la décision du gouvernement congolais de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort, en vigueur depuis 2003.

« Par principe, nous nous opposons à la peine de mort en toutes circonstances. Nous considérons que son application porte atteinte à la dignité humaine, qu’elle manque de preuves concluantes de dissuasion et que toute erreur judiciaire entraînant son application est irréversible et irréparable », ont-elles déclaré d’une même voix.

 

Abolition de la peine de mort, où en est l'Afrique ? – DW – 18/11/2022

Cette levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort, annoncée dans une note circulaire signée le 13 mars par la ministre de la Justice, Rose Mutombo, ouvre la voie à des exécutions capitales, notamment à l’encontre des militaires reconnus coupables de trahison et des auteurs de banditisme urbain entraînant la mort d’autrui.

Dans le débat socio-politique en RDC, de nombreuses voix se sont élevées contre cette décision. Parmi elles, celle de Martin Fyulu Madidi, Le President veritablement élu en republique democratique du congo depuis les elections de 2018, qui a qualifié La levée du moratoire sur la peine de mort en #RDC par un régime qui bafoue la Constitution et les lois, ainsi que les libertés et droits humains, n’est pas étonnante. Dans un climat d’injustice généralisée, cette décision menace les résistants/opposants politiques en les exposant à des règlements de compte, utilisant le concept flou de “traître”. La volonté affirmée du régime de consolider sa dictature est désormais claire.

Dans la même veine, l’archevêque métropolitain de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, a déploré cette décision lors d’une interview accordée au média catholique « KTO » dimanche dernier, la qualifiant de « pas en arrière » pour le pays.

Nathalie Rolley correspondante Internationale, Cnt live.

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