Martin Fayulu n’a jamais sollicité un dialogue direct avec Félix Tshisekedi. Ce qu’il préconise, c’est un dialogue inter-congolais, une sorte de table ronde où toutes les vérités pourraient être exprimées face à face, dans le but de sauver une nation au bord de l’explosion, de la balkanisation, et de la disparition, en raison de la mauvaise gestion institutionnelle et des intérêts individuels.
Martin Fayulu a déjà tout mis en œuvre pour inciter le peuple à se soulever, conformément à l’article 64 de notre Constitution, mais ce dernier est resté passif. Faut-il alors abandonner ce peuple, désarmé face à ces prédateurs? Homme de non-violence, Martin Fayulu ne peut qu’emprunter des voies pacifiques pour amener la population à réfléchir sur les moyens de sauver la nation, qui sombre sous les yeux de tous.
Par ailleurs, Martin n’est pas le seul Congolais favorable à un dialogue national; nombreux sont ceux qui, même sans oser le dire ouvertement, estiment qu’il est urgent d’envisager cette voie, compte tenu de la situation catastrophique du pays. Toute personne de bon sens devrait soutenir cette démarche visant à rétablir la paix, la cohésion, la sécurité, et le développement de notre beau pays.
Félix Tshisekedi, dans son discours, avait indirectement exprimé son souhait de voir Martin Fayulu accepter un dialogue. Il avait notamment mentionné que “les prêtres et les pasteurs lui ont parlé du dialogue national”, mais qu’il ne voyait pas comment l’engager puisque Fayulu n’a jamais reconnu sa victoire. En d’autres termes, il semblait vouloir accuser Martin d’être un obstacle au dialogue. Pour répondre à cette interpellation des autorités spirituelles et à celle de Félix, Martin Fayulu déclare qu’il est favorable à un dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation.
Quant à ceux qui s’opposent au dialogue, ils devraient présenter leur propre plan pour sauver la nation. S’ils n’ont pas d’autres propositions à offrir, il serait préférable qu’ils se taisent.